La myasthénie auto-immune est de loin la plus fréquente :
- déficit moteur lié à l’effort et fluctuant ;
- ptosis, diplopie, voix nasonnée, troubles de la déglutition, muscles de la nuque, ceinture scapulaire ;
- diagnostic confirmé par :
- la présence d’anticorps anti-récepteurs de l’acétylcholine ou anti-MuSK ;
- la présence d’un bloc neuromusculaire à l’ENMG : décrément ;
- le test thérapeutique aux anticholinestérasiques (hospitalisation si forme injectable) ;
- intérêt de la recherche :
- d’une hyperplasie thymique ou d’un thymome (scanner thoracique) ;
- d’une autre maladie auto-immune associée ;
- traitements :
- anticholinestérasiques (Mestinon® ou Mytélase®) ;
- thymectomie (sujet jeune et thymome) ;
- immunodépresseurs (corticoïdes ou immunosuppresseurs) ;
- immunoglobulines IV ou échanges plasmatiques pour passer un cap difficile (crise myasthénique) ;
- remettre une liste des médicaments formellement contre-indiqués au malade ;
- gravité de l’atteinte de la musculature respiratoire (détresse aiguë : crise myasthénique).
Les autres syndromes myasthéniques sont beaucoup plus rares : syndrome de Lambert-Eaton (souvent paranéoplasique).
Source : collège des enseignants en neurologie : link
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Fanfan-pirate 06/09/2013 17:31
zapi 09/09/2013 18:13
Fanfan-pirate 06/09/2013 17:25
zapi 09/09/2013 18:15
Fanfan-pirate 05/09/2013 14:51
zapi 05/09/2013 18:52
zoé de Gavin 03/09/2013 19:32
jill bill 03/09/2013 16:42